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Comment entamer la sexualisation lors d’une conversation avec une fille pour faire monter la tension sexuelle

Par Richard

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– Salut les Player, c’est Richard pour la pickup alliance et aujourd’hui on se retrouve avec Chris de drague académie.

– Salut Richard

– alors, on est mort de rire parce qu’on parle comme ça parce qu’on avait envie de parler de sexualisation avec vous.

– Oui, il fallait prendre une voix suave et tout.

– Il fallait prendre une voix suave ; un peu sexy.

– C’est carrément con, mais bon.

– Donc, on va parler de sexualisation aujourd’hui. Mais pas que de sexualisation verbale, mais aussi de sexualisation non verbale. Parce que c’est un tout la sexualisation. Je sais que Chris est assez fan de la sexualisation.

– Non verbale, verbale aussi, mais…

– Et tout ce qui est kino escalation

– Oui, Kino, on peut dire ça comme ça, mais escalation en règle générale. Puisqu’il y a l’escalation non verbale avant qu’il y ait l’escalation, on va dire physique.

– Et d’ailleurs, au passage, si vous voulez vraiment toutes les techniques de sexualisation, il y a ma formation Dirty Talk. Je ne parle pas que de sexualisation verbale, mais aussi de sexualisation non verbale. Sur ce, Chris je te laisse…

– Tu veux que je lance le sujet du coup ?

Comment utiliser la sexualisation lors d’une conversation avec une fille

Entamer la sexualisation lors d’un rendez-vous

Moi, ce que je remarque et que j’ai envie de dire sur la sexualisation, on me demande souvent, et je pense que c’est ton cas aussi, comment sexualiser une conversation, etc. ?

Je ne veux pas dire que c’est inutile de sexualiser une conversation, ou sexuée en conversation. Le truc c’est qu’il faut bien le faire et il y a quelques prérequis.

Si vous cherchez à sexualiser une conversation sans la sexualiser de manière non verbale. C’est-à-dire que vous avez une conversation uniquement courtoise.

Vous discutez avec une fille, mais c’est poli, courtois. Comme un cheveu sur la soupe, vous lui sortez une vanne de cul, cela ne passera pas.

– Vous allez passer pour un pervers ou un obsédé.

– Oui, et puis ce sera incongru. Cela ne passera pas. Donc, avant de commencer la sexualisation verbale, il faut déjà commencer le flirt. Ce que j’ai envie d’appeler la sexualisation non verbale.

– Alors moi, je parle beaucoup de sexualisation directe et indirecte, en fonction de la progression. Après c’est la même chose.

– Après, on doit sans doute faire les choses différemment, mais… donc moi en fait, la sexualisation, je la fais principalement non verbale jusqu’à un certain stade.

– Donc toi, tu ne commences que par la sexualisation non verbale au début ?

– Exactement, la sexualisation non verbale en fait, c’est sexualiser la conversation.

Installer un flirt d’abord, faire une atmosphère de séduction autour, une vraie atmosphère de séduction, un vrai flirt.

Ou on va commencer à regarder la fille un peu plus intensément dans les yeux, se rapprocher d’elle, etc. prendre une voix un peu plus suave, lui faire quelque compliment éventuel.

Éventuellement, si on sent qu’une allusion sexuelle ou ce genre de truc est la bienvenue pendant la conversation, pourquoi ne pas le faire ? Il n’y a pas de problème là-dessus.

Mais, il ne faut pas se focaliser uniquement sur le verbal, cela, c’est une grosse erreur que beaucoup de gens font.

Il faut se focaliser principalement sur le non verbal et sur le vibe, ou la nature de l’interaction. Il faut rendre la nature de l’interaction le plus sexuée possible.

Et là en effet, cela devient naturel de sexuer une conversation.

– Exactement, c’est ce que je voulais dire.

– Moi, en général je commence vraiment à sexualiser une conversation…

D’ailleurs je ne sais pas s’il y a une différence entre ces mots, moi je préfère dire sexuer, mais on peut dire sexualiser une conversation… à partir du moment où j’ai escaladé physiquement.

Puisqu’à partir du moment où on a escaladé physiquement, il y a un genre de déclic émotionnel chez la fille. Elle se sent beaucoup plus proche émotionnellement de toi.

Tu peux commencer à l’embrasser, à lui caresser la cuisse, etc. Et à ce moment-là, on peut être beaucoup plus couillu au niveau verbal, et lui dire des trucs cochons sans arrêt.

– OK, toi en fait, ce que tu fais par rapport à moi, je pense que tu laisses de côté la sexualisation verbale indirecte.

– Indirects, c’est-à-dire ?

– Tu commences un peu léger, tu n’es pas couillu dans ta sexualisation. Donc, tu fais ton non verbal, et puis une fois que tu sens que l’atmosphère est créée, tu passes directement au direct. Moi, ce que j’aime bien faire, c’est sexualiser verbalement et non verbalement en même temps. Donc du même coup, je sexualiser verbalement indirectement, en même temps que sexualiser non verbalement.

– Tu poses les fondements quoi.

– Du coup, c’est une bonne approche aussi de se dire que ça peut marcher de sexualiser non verbalement une fois que l’atmosphère est créée. Être plus direct dans les propos, parce que ça va mieux passer, parce que l’atmosphère est déjà préparée.

– À partir de ce moment-là, ce n’est plus incongru de sexualiser tout simplement. C’est comme le Kino finalement. Avant d’embrasser la fille, juste prendre sa main, la caresser un petit peu sa main, etc. faire un Kino du genre toucher sa hanche, ce genre de truc c’est incongru. Cela vient de nulle part. Même si la fille est attirée, cela va paraître bizarre. Et ça risque de la repousser.

– Parce que moi, j’aime bien conditionner un minimum la fille à la sexualisation verbale. Tu vois, que même si je la sexualise bien non verbalement, qu’au bout d’un moment, même si je sors quelque chose d’un peu direct elle ne se dise pas. Même si l’atmosphère est bien sexuelle, etc. qu’il peut y avoir un blocage. J’aime bien conditionner petit à petit la fille au sexe.

– Bien sûr, mais c’est pareil. Escalader physiquement, cela la conditionne aussi.

– Totalement, mais c’est plutôt verbalement que je te parle.

– Oui, c’est à dire un petit truc, et puis tu escalades au fur et à mesure, de plus en plus couillu. Ce n’est pas obligatoire de faire ça. On peut passer aussi par l’escalade physique.

– Écoute, moi, je n’ai jamais testé comme ça. Si tu dis que ça marche.

– Oui, je te garantis que ça marche. Il y a un autre truc aussi qui fait que ça marche, c’est qu’on se sent aussi beaucoup plus à l’aise à partir du moment où on a escaladé physiquement la fille. On se sent beaucoup plus proche d’elle. Je ne dirais pas qu’on a l’impression que l’affaire est conclue, mais on sent que la voix, etc. on se met beaucoup moins de pression sur ce qu’on a à dire.

Avant, quand on est dans les 10 ou 20 premières minutes de date, si on se dit qu’il faut sexualiser, il faut que je dise un truc, etc. on va se mettre la pression, on ne va pas forcément trouver quoi dire.

– Alors là, tu parles de date, c’est-à-dire que tu commences sexualiser pendant la date.

– Oui, c’est-à-dire que moi je sexualise pendant la date. Je sexualise très peu pendant la rencontre. Puisque sinon, elle le sait.

– Mais non verbalement, tu commences dès les premiers instants ?

– Le fait d’être direct, cela installe une tension sexuelle qui fait que la nature de l’interaction est déjà sexuée. Donc, je ne ressens pas le besoin d’en faire plus.

– Mais non verbalement, tu es quand même présent pour sexualiser, dès les premiers instants de la rencontre.

– Il y a de la proximité en règle générale, il y a du flirt, il y a de l’intérêt qui est témoigné, donc forcément, c’est sexué. D’entrée, c’est sexué qui fait que, quand moi je fais des pick-up assez courts, 3 à 4 minutes cela suffit.

– Tu m’as initié au pick-up court en plus.

– C’est vrai, on en avait discuté ensemble, et tu avais remarqué que c’était meilleur. Et donc, je prends le numéro comme cela. Je peux sexuer, c’est vrai. C’est plus facile aussi de sexuer, pas verbalement, mais on va dire textuellement pour le coup au fun. Pas toujours, mais on peut faire quelques allusions.

– Il faut vraiment que le contexte s’y prête aussi. Toujours pareil, il ne faut pas que cela sorte de nulle part.

– J’ai envie de dire qu’il faut se sentir allait aussi soi-même avec la sexualisation. Même moi, quand j’ai commencé, et puis il y a plein de débutants qui ont ce problème-là, c’est que quand on veut se forcer à sexualiser, on se sent soi-même mal à l’aise. Je ne sais pas si cela est déjà arrivé de sortir une blague de cul ou un truc comme ça et de se dire : merde, je ne sais pas si cela va bien passer ? Et là, du coup, tu es deux fois plus hésitant et tu te mets des bâtons dans les roues. Alors qu’être naturel, si cela ne vient pas spontanément, si tu n’as rien à dire de sexuée, ou de sexuelle, ne rien dire quoi.

– Je reviens sur ce sujet parce que moi, dans ma formation, je donne des exemples, beaucoup d’exemples d’histoire, de machin pour sexualiser. Après, les élèves me disent : oui, mais est-ce que je dois dire ça exactement et machin ? Je fais non, tu ne dois pas le dire mot pour mot. Il faut vraiment que cela colle avec ta personnalité. C’est juste un exemple pour dire comment fonctionne le mécanisme. Mais derrière, c’est à vous aussi de tous sexualiser comme vous le sentez. C’est important.

– Oui bien sûr ! Et du coup, moi la sexualisation elle peut être reportée à plus tard. Je ne dis pas que la sexualisation est facultative ; au contraire la sexualisation est importante, elle est même essentielle. Sauf qu’elle peut être emmenée plus tard au moment où cela s’y prête le plus. Pour moi, le moment où cela s’y prête le plus c’est après l’escalade physique.

Cela ne veut pas dire qu’il faut éviter de sexualiser avant. Il y a des filles qui sont très réceptives à la sexualisation même tout de suite au pick-up. Et dans ce cas-là, il ne faut pas hésiter à sexuée. Il ne faut pas hésiter à sortir quelques allusions, etc. parce que c’est le bon prospect pour cela. Une fille qui est super réceptive.

Et peut-être que ne pas sauter sur l’occasion est aussi une erreur. Mais il y a des filles qui sont un peu distantes ; qui sont plus réservées de prime abord. Et avec ces filles-là, sexualiser tout de suite, cela peut être contre-productif. Il vaut mieux attendre de la mettre à l’aise.

– Toujours s’adapter aussi à la personne qui nous fait face.

– Carrément, cela s’appelle la calibration.

– Par exemple si vous tentez une phrase sexuelle, ou un sous-entendu, ou je ne sais pas quoi et vous voyez que la réaction de la fille en face est un peu fermée, un peu froide. Vous vous dites : très bien, je vais continuer à sexualiser non verbalement, et je reviendrai sur de verbale un peu plus tard.

– Même le mieux, c’est peut-être de sentir si la fille est encore un petit peu trop distante pour accepter, pour apprécier ce genre de sexualisation. Même si des fois, on a aussi de bonnes surprises.

– Parce que parfois, on sent que la fille froide, mais au final…

– oui, on peut avoir de bonnes surprises.

– C’est pour cela qu’il faut tout le temps tenter. Tenter une sexualisation à un moment donné, mais que ce soit bien placé, et ne pas sortir du contexte. Pour tester. Tester un petit peu si elle est réceptive à cela, cette forme de sexualisation. Si vous sentez que c’est bien, vous continuez sur ce rythme-là.

– Moi, le point essentiel que je veux mettre en exergue, c’est que la sexualisation, elle est d’abord non verbale. À partir du moment où elle se fait non verbalement, c’est très facile de la faire verbalement. C’est-à-dire qu’à partir du moment où il y a un flirt, il y a un vrai flirt qui est installé. Et c’est spontané, même pour vous, vous allez vous sentir beaucoup plus à l’aise quand vous allez sortir une vanne, une allusion, etc.

– Oui, puisque finalement le sexe, c’est physique. Alors le non verbal, c’est quand même quelque chose de super important puisque, finalement, c’est avec ça qu’on communique derrière.

– Si on se sent mal à l’aise de prime abord pour faire de la sexualisation, c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas. C’est parce que, soit on n’a pas l’habitude d’en faire. Cela peut être ça aussi. Soit parce que justement l’interaction à ce moment donné n’est pas propice. Ou la fille en face de nous, son caractère ou le rapport que vous avez avec elle n’est pas propice à faire de la sexualisation et qu’il faut d’abord installer ce rapport, ce bon contexte.

– Est-ce que tu aurais quelques exemples de sexualisation non verbale ? Tu as déjà cité le fait de regarder une fille intensément dans les yeux, de plisser les yeux légèrement pour faire monter un petit peu cette tension sexuelle. Est-ce que tu as d’autres petits techniques ?

– Être non réactif.

– Cela veut dire quoi ?

– C’est-à-dire d’être un peu plus posé dans sa voix, dans son regard. Plus calme. Prendre une voix plus suave, cela je l’ai déjà dit, mais bref, ce genre de truc là, c’est ce que j’appelle être non réactif.

Après, le fait d’être isolé aussi avec une fille dans un endroit tamisé par exemple, cela change aussi la nature de l’interaction. Non verbale, ce n’est pas forcément ce qu’on fait. Cela peut être aussi le contexte

– En isolation et par exemple, lui mettre pendant que tu es en train de lui parler lui mettre une main sur ses genoux par exemple.

– Même pas besoin d’aller jusque-là, rien que la proximité. Se retrouver à 20 cm d’elle et puis intensifier les essais. C’est-à-dire qu’il ne faut pas forcément la regarder comme un pervers sexuel, mais la regarder encore un peu plus longtemps que d’ordinaire.

– Est-ce que tu lui fais des clins d’œil ?

– Non, pas spécialement de clin d’œil. Je ne sais pas si cela m’est déjà arrivé.

– Avec un petit sourire au coin ?

– Oui, les petits sourires au coin, ce n’est pas mal. Les petits sourires au coin et la regarder. Quand elle te regarde aussi jouer du regard avec elle. C’est-à-dire la regarder quand elle se met à te regarder. À se dire pourquoi est-ce que tu me regardes comme ça ? Regarder à côté et ne pas verbaliser, sans bouger le visage. Il faut toujours avoir le visage orienté vers elle. Même quand elle ne va plus regarder dans ta direction, elle va se demander si tu la regardes ou pas. Cela, cela sexue aussi la conversation. Cela ajoute la tension sexuelle.

– C’est Mister I qui a dit ça, IOD, IOI.

– Oui, je ne sais pas.

– Intérêt, de la regardes ; désintérêt, tu la regardes un petit peu. Et cela crée de la tension tout cela.

– Ce n’est pas intérêt, désintérêt, puisqu’en fait, le fait d’avoir par exemple son visage orienté vers elle. Tu es en face d’elle, vous êtes assez proches. Elle n’ose pas trop te regarder dans les yeux ; quand elle te regarde dans les yeux, tu vas la regarder dans les yeux. À un moment, elle va se sentir peut-être un petit peu gênée. Elle va verbaliser et dire : pourquoi tu me regardes ?

Mais ce n’est pas négatif, au contraire, cela veut dire que cela crée un peu de tension sexuelle. À la fois cela l’excite, et cela la rend un peu nerveuse.

À ce moment-là, il faut commencer, plutôt à la regarder frontalement dans les yeux, regarder à côté, attendre qu’elle nous regarde dans les yeux, et dans ce cas-là, capter son regard. Comme cela, on ne se rend plus fautif d’initier les OC. Et même sans la regarder dans les yeux, le fait de sentir ton visage orienté vers elle, elle se dit : est-ce qu’il me regarde ? Est-ce qu’il ne me regarde pas ? Elle sent une sorte de tension supplémentaire. Et cela, cela l’excite à la fois que cela la rend nerveuse.

En fait, souvent quand la fille est à l’aise avec nous, la rendre nerveuse n’est pas une mauvaise chose. Bien au contraire.

– Est-ce que tu crois que les petits techniques du style, je me mouille la lèvre, je me mords la lèvre font partie de la sexualisation ?

– Non, on peut donner des signes.

– Ce sont des signes plutôt que de la sexualisation non verbale.

– Si si, cela fait partie de la sexualisation non verbale. Ce sont des choses qui sont facultatives. En effet, le petit sourire au coin, cela veut dire que tu es intéressé, que tu as une idée derrière la tête. Je trouve que ce n’est pas mal.

Se mordre les lèvres, c’est un petit peu plus explicite.

– C’est plutôt les filles qui le font, je crois.

– Oui, c’est possible. Elles mettent aussi en exergue leur poitrine, ce genre de truc là. Cela peut être aussi juste penché vers elle. Je sais que c’est porté à controverse ce genre de choses, mais moi j’aime bien me pencher sur une table en face d’une fille, j’aime bien me rapprocher vers elle. C’est surtout mon visage que j’aime rapprocher.

– Moi, rendez-vous, j’essaye vraiment à ce que la fille soit à côté de moi et pas en face. Je trouve que c’est vraiment une barrière, on ne peut pas sexualiser.

– Oui, c’est une barrière, après on le fait par rapport au contexte. Des fois, il y a des petites tables qui ne sont pas très larges. On peut se mettre en face d’elle et mettre son coude à 20 cm devant soi, rapprocher son visage. Et plus le visage est proche, et plus, cela sexualise aussi l’interaction.

– Moi je faisais cela pas mal pendant mes dates. Et tu sentais que la fille se disait : oui, mais pourquoi tu te rapproches comme cela ? Je me sens mal à l’aise. Cela veut dire qu’il y a quelque chose qui se passe. La fille se sent un peu stressée. C’est que du coup il y a une tension sexuelle qui arrive.

– Et dans ce cas-là, tu fais l’innocent : je suis d’accord, pas de problème ; hop, désolé genre je n’ai pas fait exprès. Si c’est un peu bizarre, je me remets comme ça et puis je continue à sexuer la conversation de manière indirecte en installant de la tension sexuelle.

À partir du moment où la tension sexuelle est installée, c’est beaucoup plus simple de sexualiser la conversation de manière verbale. Après, l’idéal, peut-être selon les contextes bien évidemment, je parle en règle générale par rapport à mon expérience. L’idéal peut être d’abord, d’initier un premier contact physique. Cela peut être de prendre sa main sous la table, quand on marche avec elle de lui prendre sa main. Cela peut être de l’embrasser sur la joue. Moi, j’aime bien prendre la main puisque ça passe bien. C’est en général un premier test d’attirance. Après, une fois que l’escalade physique passe, en effet, lui glisser quelques mots cochons dans l’oreille. Moi, j’aime bien être direct. Je n’aime pas trop envoyer des petites allusions qu’on ne comprend pas bien. On ne sait pas si c’est vraiment sexué ou si le mec ne le fait pas exprès.

Moi j’aime bien, soit je le fais, soit je ne le fais pas. J’aime bien préparer le terrain au maximum. Et une fois que j’ai rendu les choses propices, je commence à sexualiser, et là je commence à sexualiser bien. C’est-à-dire que je peux même dire à la fille que j’ai une érection. Je peux même prendre sa main et lui faire constater mon érection. Ce genre de choses.

Entamer la sexualisation lors des premiers instants d’une rencontre

– Donc là, on a quand même parlé d’une sexualisation assez avancée dans le processus de séduction. Est-ce qu’on pourrait juste rapidement, puisqu’il y en a beaucoup qui se dise : « Oui, mais aux premiers instants de la rencontre, comment je peux non verbalement sexualiser ? »

On parlait des regards, c’est toujours important la proximité. Est-ce que toi, tu aimes bien par exemple toucher l’épaule, de temps en temps ? Genre, moi j’aime bien quand je parle à la fille et qu’elle a ri d’une blague ou quelque chose, en même temps je lui touche l’épaule. J’aime bien me présenter en lui serrant la main puisqu’il y a tout de suite un contact physique qui s’opère. Ces choses-là, est-ce que tu les utilises un peu ?

– Moi, je ne fais pas de kino lors des premières rencontres. Sauf que je serre la main. Je serre la main, en effet, mais je ne fais pas ça dans le but de sexualiser. Moi, ce que j’essaie de faire, j’en parle dans mes bouquins et tout ça.

– Pour moi, la sexualisation c’est par exemple tu vas lui prendre la main et puis délicatement tu vas la retirer. Il y a une caresse.

– Quelque part pour moi, c’est un signe d’intérêt.

– C’est une sexualisation, par contre, si tu lui serres juste la main farouchement et puis tu l’enlèves, pour moi ce n’est pas de la sexualisation.

– Bien sûr, là, je suis carrément d’accord avec toi. Prendre une voix un peu plus mielleuse et tout ça. C’est des petits signes à peine perceptibles qu’elle perçoit quand même.

– Mais c’est inconscient, ça rentre dans son inconscient

– Elle se dit qu’il se passe quelque chose avec ce mec, et cela ajoute de la tension sexuelle. Par définition sexualiser l’interaction. Moi ce que je fais, c’est qu’en général être direct cela rend la conversation beaucoup plus sexuée.

À partir du moment où tu es direct, la conversation sort d’un contexte totalement poli. Et puis si elle reste, c’est quelque part qu’elle est un minimum intéressé, pas toujours, mais on va dire que si elle reste, c’est qu’elle accueille bien ta présence. C’est qu’elle est intéressée et que la conversation, c’est deux personnes qui se rencontrent qui sont intéressés un minimum l’un par l’autre. Donc qu’il y a déjà une tension sexuelle qui se crée. L’interaction est déjà assez sexuée.

Après, il y a aussi la proximité. C’est toujours la même chose. Mais le fait de discuter avec elle, être direct, de discuter avec elle, de la regarder.

– Cela va jouer beaucoup aussi sur la prestance et l’attitude.

– Oui, tout cela fait partie de l’attitude. La regarder dans les yeux avec un petit rictus. Être un peu plus proche que la distance conventionnelle. Tous ces trucs-là.

– Encore une fois il faut s’adapter, parce qu’il ne faut pas non plus aller vers la fille et se coller à elle. Parce que je sais qu’il y a certains qui vont comprendre cela comme ça. Il faut être progressif et s’adapter toujours à la personne.

– Oui, il faut modérer. On peut initier une interaction en étant assez proche de la fille. Cela demande un peu de pratique pour certains. Il faut être à l’aise avec la tension sexuelle. Il y en a beaucoup qui ne le sont pas.

Mais après, quand je dis être prêt, ce n’est pas être front à front. Moi ce que j’aime bien faire, c’est rattraper au niveau de l’épaule et initier l’interaction comme ça : « Bonjour, excusez-moi, salut ! » La fille va se retourner vers nous et nous, nous allons nous retourner vers elle. Et comme on est presque côte à côte au niveau de l’épaule ; on va se retrouver très proche, genre 20 à 30 cm.

Comme ce n’est pas nous qui nous mettons directement à 30 cm d’elle, mais que cela se fait spontanément parce qu’on oriente tous les deux notre corps l’un et l’autre dans la même direction. On se retrouve à cette distance-là. En règle générale cela ne pose pas de problème. Si cela pose problème, la fille recule. Mais très souvent, cela ne pose pas trop de problèmes si on se retrouve tout de suite à 20 à 30 cm proches l’un de l’autre. Et la conversation change complètement par rapport à une conversation 1,20 m. Cela change complètement les choses.

Par moment, cela crée une connexion émotionnelle instantanée, parce qu’on se retrouve presque les yeux dans les yeux à discuter avec une voix suave et tout cela.

– Parce que si on est trop éloigné d’elle, c’est comme si on ne faisait pas partie de son monde. Ne fait pas partie du même monde.

– Ou de son monde social…

– La du coup, le fait de se rapprocher, on rentre dans sa bulle intime et on fait partie de son monde social

– On le fait de manière un peu roublarde. Qui fait qu’on n’entre pas directement dans sa bulle intime, comme si on discutait avec elle à 1 m, et qu’on faisait un pas en avant pour se rapprocher. En règle générale se rapprocher pendant le pick-up, cela ne marche pas. J’ai essayé plusieurs fois ; sauf si la fille est vraiment très emballée. Souvent lorsque l’on se rapproche d’un bon mètre pendant le pick-up et qu’on se met à 30 cm, la fille recule. Ou elle sent qu’on tente quelque chose de bizarre. Alors que si cela est fait initialement, cela passe nickel.

Si c’est fait comme je l’ai expliqué initialement, cela passe nickel.

– En fait c’est la phase d’initialisation, cela dépend après d’où tu te mets, mais c’est cela. Plus tu initialises, tu es beaucoup plus proche de la fille et mieux cela passe.

– Donc, tout cela fait que cela sexualise de manière non verbale, de manière indirecte on pourrait dire. Et cela m’évite de sexualiser la conversation de manière verbale et à forcer les choses. Parce que justement quand on initie la conversation et tout ça, faire des allusions sexuelles, faire des vannes de cul, etc. cela n’est pas forcément le bienvenu avec une fille timide, etc. Alors que la sexualisation indirecte ou non verbale, comme tu as envie de l’appeler, c’est implicite, cela passe les radars.

– Écoute, je pense qu’on a à peu près tout dit. Enfin, on a dit pas mal de choses. En tout cas encore merci pour ce petit podcast, et je vous dis à la prochaine pour une nouvelle vidéo les loulous.

Salut !

À propos de l'auteur

Coach en séduction depuis 2013 j'utilise la science comme outil de développement personnel pour aider les hommes à être plus heureux dans leur vie sentimentale.

Richard

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